AGDLP

De Wiki de Jordan LE NUFF
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Présentation

Cette page a pour objet de décrire la méthode AGDLP préconisée par Microsoft.

Contenu

Le contenu de cette page a été récupéré depuis l'URL http://www.digi-value.fr/wordpress_dyn/methode-agdlp-gerer-efficacement-les-droits-dacces/.

J'y ai tout de même apporté quelques modifications.

Description

La méthode AGDLP (Account, Global, Domain Local, Permission) est une bonne pratique pour définir et gérer les accès aux ressources partagées sur les technologies Microsoft, principalement les fichiers et les imprimantes dans un domaine Active Directory. Bien que ce système ne soit ni parfait ni universel, il facilite les tâches d’administration et réduit les possibilités d’erreur.

NDLR : Par ailleurs, j'ajouterais que les ressources partagées n'ont pas l'obligation d'être de la technologies Microsoft. Cela peut être un espace de stockage, un outil web, etc ...

Le principal inconvénient est qu’il n’existe pas d’outils disponibles d’origine pour forcer l’utilisation de cette méthode. On trouve beaucoup de domaines Active Directory respectant plus ou moins la méthode à un moment donné, et de lourdes dérives par la suite. Souvent la méthode est mise en place par une personne « qui s’y connaît » et qui a un esprit un peu fort (capable d’imposer cela au reste de l’équipe), et une fois que cette personne ne fait plus partie du service, l’anarchie reprend sa place et les permissions deviennent petit à petit ingérables. La situation la plus classique est d’avoir tout un tas de ressources ouvertes à tous vents parce que les administrateurs systèmes n’ont pas la capacité à s’auto-astreindre à l’utilisation des bonnes méthodes qui leur font pourtant gagner beaucoup de temps et de sérénité.

Mise en œuvre

Le principe se décompose en les étapes suivantes :

  1. Chaque utilisateur est intégré dans un ou plusieurs groupes globaux qui symbolisent les fonctions de chaque utilisateur.
    • Ces groupes globaux représentent l'organisation de l'entreprise (par services, départements, ou bureaux, etc ...)
    • Cela implique que l'entreprise est déjà claire avec son organisation interne et que cette organisation est formalisée dans un document qui sert de référence
  2. Chaque ressource (dossier, fichier, imprimante, outil web, espace de stockage, périphérique) dispose d'un ou plusieurs niveaux d'accès (exemple : administrateur, lecture, écriture, anonyme).
    • Ainsi, pour chaque niveau d'accès de chaque ressource, un groupe local doit être créé.
  3. Chaque groupe global est ensuite relié à un ou plusieurs groupes locaux qui symbolisent le type d’accès aux ressources.
    • Cette imbrication de groupes globaux dans les groupes locaux est le principe fondamental de la méthode AGDLP !
    • Il est interdit de by-passer ce principe. De ce fait, les règles suivantes doivent être respectées :
      • Un utilisateur appartient uniquement à un ou plusieurs groupes global/globaux
      • Il n'y a que des utilisateurs ou des groupes globaux dans les groupes globaux
      • Il n'y a que des groupes globaux ou des groupes locaux dans les groupes locaux
      • Il n'y a que des groupes locaux dans la définition des niveaux d'accès au niveau des ressources
Exemple 1

Dans l’exemple ci-dessus, si une nouvelle personne s’occupe de la comptabilité, il suffit de l’ajouter au groupe global Compta. Par exemple si Gérald va désormais également gérer la comptabilité, on l’ajoute au groupe Compta. Si c’est un nouvel employé, on crée l’utilisateur correspondant et on l’ajoute au groupe Compta. Et si c’est un stagiaire qui ne doit pas avoir accès en écriture, on crée le nouvel utilisateur, on crée un nouveau groupe global (puisque c’est une nouvelle fonction : stagiaire en compta, ou collaborateur compta en lecture seule) nommé par exemple Compta assistant. Et ce nouveau groupe sera relié au groupe local Documents compta (lecture seule).

Le jour où on décide que le département des vente doit avoir accès en lecture seule à un sous dossier de la direction, il faut créer un groupe local nommé Direction-vente (lecture seule) auquel la permission en lecture est accordée depuis le dossier voulu. Et on relie le groupe global Vente à ce nouveau groupe local. Si une semaine plus tard on décide que finalement cet accès doit être en lecture/écriture, il suffit de modifier la permission sur le dossier et de renommer le groupe local en Direction-vente tout court (il n’est pas obligatoire de renommer, mais il est plus sain d’avoir des noms qui correspondent à l’utilisation réelle).

L’utilisation de ce système nécessite parfois de réagencer qui fait partie de quel groupe, ainsi que les liaisons entre groupes. Ce petit inconvénient n’est que le reflet des changements qui ont lieu au sein de l’organisation, donc non évitable quelle que soit la méthode. Dans tous les cas il est impératif que les administrateurs système s’astreignent à correctement définir les groupes, à correctement définir les permissions, et mettre les utilisateurs dans les bonnes cases. Sans cette ligne de conduite, il devient vite quasi-impossible de gérer convenablement les accès aux ressources, même avec un nombre réduit d’utilisateurs.

Exemple 2

Variante

Une variante est la méthode AGUDLP qui intercale des groupes universels entre les groupes globaux et locaux. C’est plutôt utilisé sur des forêts multi-domaines, donc dans de grandes organisations ou des organisations multi-sites. Dans beaucoup de cas les groupes universels ne sont qu’une redite des groupes globaux et il est tentant de ne pas les créer dans certains cas, ce qui amène généralement une sur-complexification.